dimanche 2 septembre 2012

Huile dure à tous les étages

S'il est vraiment un produit qui sert beaucoup dans la construction écologique, c'est l'huile dure. Cette semaine on en a mis partout :
- au sol, bien sûr, sur les tomettes,
- sur l'étagère de la cuisine construite la semaine dernière,
- sur les montants du meuble sous-vasque de la salle de bain.

Nous avons ainsi passé 2 à 3 couches d'huile dure sur le sol du bureau, de la chambre et de l'atelier.
Le bureau et son sol fini!
L'huile assombrit les tomettes et homogénéise leurs teintes mais le résultat est plutôt sympathique. Pour chaque pièce nous avons procédé de la même façon :
- Jour 1 : Balayage soigneux et passage de l'aspirateur avant d'appliquer à l'éponge de l'acide chlorhydrique dilué 5 fois pour supprimer les tâches de chaux, et de rincer au balai-éponge.
- Jour 2 : Application d'huile dure au pinceau et homogénéisation au chiffon. Malgré tout, après séchage, le résultat n'est pas très homogène, certaines tomettes ayant bu davantage que les autres. D'où :
- Jour 3 : Application d'une deuxième couche d'huile. Quand il subsiste quelques irrégularités, on passe une troisième couche le lendemain.

L'huile dure permet aussi de protéger le bois. On l'a ainsi utilisée pour notre étagère. De la même façon, cela assombrit un peu les teintes mais de façon raisonnable et on a pu conserver le contraste qui nous a bien plu entre la blancheur de l'épicéa des tablettes et le jaune-orange des montants en sapin :

Le béton cellulaire permet de faire des meubles à bon compte mais c'est très fragile et il est donc nécessaire de le protéger rapidement. Nous avons ainsi enduit les montants du meuble de la salle de bain avec la barbotine qui nous a servi à coller les tomettes et à faire les joints. On a passé une seule couche sur les montants, sans préparation particulière et on a eu aucun problème de fissuration. Le sable de Dordogne nous donne toujours une teinte aussi agréable. Pour pouvoir nettoyer les montants par la suite, nous avons ensuite passé deux couches d'huile dure.
Le montant barbotiné et huilé.
Ceci étant fait, nous avons pu attaquer la réalisation de la cabine de douche voisine. Rien d'insurmontable mais nécessitant de faire les choses dans l'ordre et avec soin.
Petit à petit, la salle de bain prend forme.
Nous avons atteint notre objectif : pas de silicone ou de rail au sol qui finissent immanquablement par se couvrir de moisissures, les portes étant suspendues à un rail. On verra ce que ça donne à l'utilisation.

Nous avons également fini le meuble plan de travail de la cuisine :
De la même façon que pour les boîtiers photovoltaïque nous sommes allés chercher les montants de l’ossature bois à travers l'enduit terre pour fixer le béton cellulaire.
En bref :
- Nous avons commencé à choisir des rideaux. Eh oui, on n'a pas de volets pour le moment.

- Nous avons acheté la plaque électrique. C'est une induction. Reste à trouver une scie sauteuse sérieuse pour pouvoir l'encastrer!

- Avant de partir, Annie a nettoyé les fenêtres du séjour, ce qui n'avait pas été fait depuis leur pose en décembre de l'année dernière. On a eu l'impression de redécouvrir le panorama !

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