dimanche 29 janvier 2012

L'ossature des cloisons : suite ...

... et presque fin : il doit nous rester une grosse journée de travail pour terminer l'ossature de la dernière pièce et poser la dernière porte.

C'est vrai qu'on ne va pas très vite, mais on passe beaucoup de temps à vérifier les cotes, ainsi que la verticalité des montants, surtout ceux qui soutiennent les portes. Ça frise un peu la tétracapilotomie longitudinale par moment, mais si ça permet d'éviter quelques mauvaises surprises ce n'est vraisemblablement pas inutile.

On passe aussi du temps à s'assurer que les tire-fonds qui maintiennent les lisses basses ne rencontrent pas les gaines électriques qui passent dans la dalle. Nous avons deux moyens pour vérifier : un plan du réseau réalisé avant de couler la dalle, et des photos. C'est parfois limite insuffisant parce que les gaines ont une fâcheuse tendance à suivre les cloisons et que le plan ou les photos manquent de précision. Jusqu'à présent nous avons tout de même réussi à trouver où mettre nos tire-fonds.

Les ossatures réalisées cette semaine sont plus simples (pas de double structure) et plus légères. On s'est contenté de montants de section de 4 cm par 5. Nous avons donc pu aller plus vite et réaliser la plupart des autres pièces de la maison.
en commençant par les toilettes
On a quand même eu quelques découpes sympathiques par endroit, lorsque les cloisons ont des hauteurs variables : au plafond, sous le sommier, sous une solive :

Le résultat est très plaisant. En particulier, c'est agréable de voir enfin se dessiner les volumes intérieurs de la maison et apparaître les pièces que nous avons imaginées voila déjà plusieurs années.
L'ossature de la chambre
Une petite ombre au tableau : les enduits terre ont été réalisés très tardivement en saison et certains n'ont pas encore fini de sécher. Sur certains on a donc : des pousses de blé, de la moisissure et même ... des champignons!?

On va donc passer un lait de chaux pour éviter que la moisissure ne gagne les montants d'ossature qui touchent les murs.

dimanche 22 janvier 2012

L'ossature des cloisons du cellier

Cette semaine, nous avons construit l'ossature bois des cloisons du cellier. Pour chaque cloison, nous avons fixé :
- une lisse basse,
- une lisse haute,
- des montants.

La lisse basse est fixée au sol par des tire-fonds vissés dans des chevilles introduites dans la dalle chaux-chanvre :
Ça ne résisterait pas à une traction importante mais comme il n'y aura pas d'effort dans le sens de l'arrachement et que la lisse basse est maintenue par le reste de l'ossature, ça devrait largement suffire. Nous avons fait attention à ne pas percer les gaines électriques passées dans la dalle !

La lisse haute est vissée dans le sommier ou au plafond. Un grand soin a été pris pour aligner verticalement les deux lisses. Nous avons notamment utilisé un niveau laser.

Entre les deux lisses, il y a les montants :
De la même façon, nous avons soigné la verticalité. Il y a un montant tous les 60 centimètres. L'écartement est imposé par la taille des plaques de fermacell (1,20 m de largeur) qui seront fixées sur l'ossature et par la taille des panneaux de laine de bois (58 cm) qui viendront entre les montants.

Pour optimiser l'isolation thermique du cellier, nous avons en fait construit une double ossature. C'est-à-dire que, sur l'épaisseur totale de la cloison (20cm), nous avons mis en place deux ossatures de 10cm de large, décalées l'une par rapport à l'autre pour réduire les ponts thermiques liés aux montants :

Sur une des cloison, nous avons placé notre première porte intérieure :
Et elle fonctionne parfaitement : elle s'ouvre et se ferme sans difficulté, et ne se referme pas toute seule!

L'ossature complète du cellier :

Autre nouvelle :
Ça se précise pour l'enduit extérieur. Nous avons rencontré notre enduiseur sur le chantier pour préciser les choses. A priori, ça se fera en mars ou en avril.

samedi 7 janvier 2012

Les cloisons : démarrage

Encore peu de choses concrètes visibles dans la maison, mais nous avons quand même avancé sur les préparatifs.

Nous avons retenu un mode constructif : des plaques de fermacell (en 1,25 cm d'épaisseur) montées sur une ossature bois (du douglas). L'ossature et les plaques seront séparées par 5mm de liège. Les performances acoustiques seront peut-être un peu moins bonnes qu'avec une ossature métallique mais nous n'avons pas besoin d'une isolation poussée. De plus, en se fournissant directement en scierie, l'ossature bois revient à moins cher que des montants métalliques. Nous remplirons les cloisons avec de la laine de bois, moins chère que la ouate de cellulose en panneaux pour des performances phoniques à peine inférieures.

Nous avons trouvé des fournisseurs pour les différents matériaux. Notamment, nous avons réussi à dénicher un magasin qui vend des plaques de fermacell à l'unité et dans toutes les dimensions, ce qui ne court pas les rues. Nous avons commencé à passer les commandes, notamment pour le bois et nous pourrons donc bientôt démarrer l'ossature. Nous avons également acheté des portes en sapin et en chêne massifs. Les portes sont tout à fait correctes pour de la 2e catégorie et sont nettement moins chères que la 1ère catégorie.

Nous avons également commencé à tracer les cloisons au sol et sur les poteaux.

Nous avons aussi travaillé sur la base des poteaux intérieurs. Comme tous les poteaux, ils reposent sur des platines métalliques, ce qui laisse un vide qu'il fallait boucher. Nous avons utilisé des chutes de volige de peuplier restant du plancher de l'étage et nous avons rempli avec de la laine de bois :
Pour l'occasion, nous avons testé la scie à onglet qui permet des découpes précises et le résultat est très satisfaisant :
Nous avons également commencé à tailler les plots de béton au pied des poteaux, aux endroits où ils gênent pour l'ossature bois. L'occasion de tester le disque diamant sur la meuleuse et de donner quelques bons coups de burin :

dimanche 1 janvier 2012

L'isolation des pignons

L'ambiance festive de fin d'année et des visites de la famille et d'amis ne nous ont pas incités à beaucoup travailler sur la maison. Nous avons quand même quasiment pu terminer l'isolation des pignons.

Les pignons de la maison sont isolés en paille comme le reste des murs sauf le haut, ce qui aurait imposé des découpes de bottes trop tarabiscotées :

Nous avons donc décidé d'utiliser la laine de bois restant après l'isolation de la toiture. Vu l'épaisseur des bois de charpente, nous avons pu mettre 20 cm d'isolant :

La laine de bois est plus facile à placer que de la paille, mais on a quand même eu quelques découpes sympathiques. En effet, les panneaux sont souples mais ne sont pas compressibles. Il a donc fallu enlever de l'épaisseur pour les liens et l'arbalétrier :

Nous avons enfermé l'isolant derrière des panneaux d'OSB, les mêmes que ceux utilisés pour la sous-toiture :