dimanche 25 décembre 2011

Comment monter les cloisons ?

C'est la grosse réflexion du moment.

Depuis longtemps nous pensons les réaliser en posant des panneaux sur une ossature. Une fois qu'on a dit ça, tout reste à déterminer :
- Quelle ossature : en bois ou métallique? En bois, c'est plus écologique puisque le métal utilisé est l'aluminium dont la production nécessite beaucoup d'énergie. Mais une ossature bois sera nécessairement plus épaisse et l'isolation phonique sera moins bonne.
- Quels panneaux? On s'oriente vers le fermacell qui, s'il est un peu cher, présente pas mal d'avantages :
c'est lourd et donc adapté à la réalisation de cloisons phoniques, ça ne contient pas tous les produits toxiques qu'on peut trouver dans le placo traditionnel (fongicides, retardateurs de feu, etc) et on peut l'utiliser en milieu humide (ça pourra donc servir pour la salle de bain et la cuisine).
Une fois qu'on sait qu'on utilise du fermacell, il reste des choix à faire : plaques à bords droits ou amincis, épaisseur 10, 12.5, 15 mm, plaques en 2.50m, 2.60m, 2.80m ?
- Quelle couche résiliente ? Pour désolidariser l'ossature des murs, du sol, du plafond ainsi que des panneaux eux-mêmes, il faut ajouter une épaisseur isolante ou "couche résiliente" sur l'ossature. Nos fournisseurs nous proposent du phaltex. L'aspect fibre de bois nous attire mais les 10% de bitume, moins. Il faudra examiner le liège (fragilité, prix ?) ou d'autres solutions
- Quelle isolant : laine de bois, ouate de cellulose, ... ? Nous serions plus attirés par la ouate de cellulose en panneaux (et non à insuffler) a priori plus efficace en phonique mais également plus difficile à se procurer que la laine de bois.
- Quelles portes : dimensions, essence de bois, ... ?

On a même envisagé de monter nos cloisons en béton cellulaire, mais les performances acoustiques sont trop légères comme on a pu s'en rendre compte chez un ami qui a ces deux types de cloisons chez lui.


Il va donc falloir faire des choix et, de toute façon, les adapter à ce que nous proposent effectivement nos magasins de matériaux attitrés car on ne peut pas se fournir directement auprès des fabricants qui ne vendent leurs produits que par palettes entières.

Pour se changer les idées nous avons quand même travaillé sur le chantier malgré des températures devenant franchement hivernales. En particulier, nous avons réalisé l'isolation thermique de la lucarne en plaçant 10 cm de laine de bois dans les joues :
 Nous avons fermé avec le même OSB que celui qui a servi à faire la sous-toiture :


Nous avons également revu et renforcé le bâchage de la paille pour lui permettre de passer l'hiver au mieux en attendant l'enduit chaux :
Le pignon ouest : après les bâches noires et vertes, la bâche grise.

dimanche 18 décembre 2011

La dalle chaux-chanvre est terminée

Ça nous a obligés à jongler un peu avec les intempéries, mais nous avons réussi à terminer la dalle chaux-chanvre cette semaine :
Nous avons fini avec des températures un peu limites (2°C) pour travailler la chaux (normalement, c'est entre 5 et 30°C) mais le résultat a l'air correct.

On a mis à peu près 6 jours à 2 pour couler les 78 m² de la chaux-chanvre et les 4,5m² de la dalle chaux-sable (pour le cellier). Ça fait quand même la bagatelle de 6,5 tonnes de matière (chaux, chanvre, sable et eau) rajoutées dans la maison.

La chaux est plus écologique que le ciment mais ça n'en reste pas moins agressif. On cherche à en respirer le moins possible. François a fait l'erreur de manipuler les sacs sans gants mais a vite arrêté quand il a vu l'état de ses mains, fissurée par l'action conjointe de la chaux et du froid :

Nous avons observé un phénomène qui nous a d'abord étonné : alors que le temps est beaucoup plus froid et humide que pour le coulage de la première épaisseur de dalle, la deuxième épaisseur a tiré beaucoup plus vite. A posteriori, on se dit que c'est lié à la différence de support. La première couche, très sèche, a dû pomper l'humidité de la deuxième.
On a également vérifié la règle qui veut que quand on pose une chaux-sable, il faut humidifier le support auparavant. Nous ne l'avons pas fait et, quelques dizaines de minutes après la pose, sont apparues de magnifiques fissures. Nous les avons rebouchées aussitôt et, apparemment, elle ne se rouvrent pas.

Autre nouvelle :
Ce qui devait arriver est arrivé : suite à la tempête de jeudi, une bâche s'est déchirée. Nous avons pu la réinstaller avant que la paille ne subisse de dégâts et de façon à ce qu'elle ait moins de prise au vent :
Demain, nous rajouterons une bâche pour parfaire la protection du pignon ouest.

samedi 10 décembre 2011

La deuxième couche de dalle chaux-chanvre

Avant d'attaquer la dalle, nous avons terminé l'enduit terre du mur nord. Il restait à placer une lisse basse et à faire descendre l'enduit jusqu'à celle-ci.

Nous avons également continué à faire un peu de rebouchage des fissures sur les murs déjà secs. Le rapiéçage semble tenir :
Il reste pas mal de rebouchage à faire, mais il faudra attendre le séchage de l'enduit, ce qui risque de prendre encore plusieurs semaines à certains endroits.

Ensuite, nous avons fait un grand ménage. En particulier, nous avons passé une journée à enlever tout ce qui était tombé lors de la pose de l'enduit : paille, mélange terre/sable/paille.
Ça fait plaisir de revoir la première couche de la dalle.
Nous avons alors pu commencer la deuxième couche. Comme nous avions déjà coulé à peu près 6 cm de dalle sur le hérisson et que nous allons en rajouter 7 nous devrions atteindre une épaisseur totale  un peu supérieure à 12 cm. C'est dans cette deuxième couche que seront prises les gaines installées par l'électricien et le plombier.

Pour commencer nous avons repéré le niveau de la dalle sur les soubassements :

Pour le coulage, nous utilisons la même technique que pour la première dalle, mais nous avons remplacé les chevrons par des fers carrés pour guider la règle. Les fers sont beaucoup plus rectilignes et maniables :
Il faut juste se méfier car les fers ont tendance à s'enfoncer un peu dans les plots de chaux-chanvre quand ils sont un peu trop frais, ce qui peut fausser le niveau. Ceci dit, on commence à se rôder et nous avons l'impression d'aller beaucoup plus vite que lors de la première couche. Nous avons ainsi pu couler, à deux,  à peu près 15 m² de dalle en une journée :

Autre nouvelle :
Honte à notre maçon/enduiseur : cette fois, il n'a même plus fait l'effort d'imaginer une raison pour retarder sa venue. Il s'est contenté d'un "c'est impossible de venir en décembre" et a reporté son éventuelle, mais maintenant complètement improbable, prestation à l'année prochaine ...
Plus sérieusement, il va donc falloir blinder la protection de la maison pour l'hiver et croiser les doigts pour que ça tienne jusqu'au printemps. Et, bien sûr, trouver quelqu'un de plus fiable pour faire le boulot.

dimanche 4 décembre 2011

Installation des portes et fenêtres et fin de l'enduit terre au rez-de-chaussée !

Les menuisiers ont installé les portes et fenêtres cette semaine et le résultat nous plaît bien. Ça change vraiment l'aspect de la maison :
Ça change également l'impression ressentie à l'intérieur, notamment parce que tous les bruits extérieurs disparaissent, stoppés par la paille et le double vitrage. On a également beaucoup plus chaud, ce qui est appréciable pour la pause du midi.

La pose des portes et fenêtres s'est effectuée rapidement : à deux, les menuisiers ont mis deux jours et demi. Ils ont commencé par poser des rejingots à chaque fenêtre. C'est une baguette sur laquelle vient se positionner le dormant de la menuiserie.
pose du rejingot entre deux poteaux
Puis, ils ont posé les cadres de fenêtres :
Ils ont assuré l'étanchéité périphérique au moyen de cylindres de mousse et de joint silicone :
Ensuite, ils ont posé les ouvrants et les vitrages fixes. De la même façon, ils ont réalisé des joints silicone autour des vitrages.
Enfin, ils ont fait les réglages nécessaires au bon fonctionnement des fenêtres. Il n'y a pas moins de trois réglages par gond

On les a un peu attendues ces fenêtres puisque la livraison était prévue pour octobre, mais le résultat est très bien. En plus, ça nous a évité d'avoir à protéger les menuiseries pour poser les enduits.

Pendant ce temps, nous n'avons pas chômé  puisque nous avons réussi à terminer les enduits au rez-de-chaussée ! Nous avons donc fait le mur ouest et rajouté une deuxième couche sur une partie du mur est, à l'endroit où des gaines et boîtiers dépassaient encore.
Marie termine le mur ouest.
Il reste juste à fixer une baguette à la base des enduits au nord et à reboucher les fissures. Nous avons d'ailleurs commencé à le faire sur les murs ayant déjà séché.
Pas mécontents d'avoir fini. On a quand même posé 4 tonnes d'enduits sur 67 mètres carrés de murs. On doit avoir une épaisseur moyenne de 4 centimètres d'enduits.
Merci à Nicole et Julien, nos sympathiques voisins qui nous ont apporté l'aide décisive pour pouvoir terminer cette semaine.

Félicitations également au maçon qui doit faire les enduits extérieurs, pour son imagination sans limite quand il s'agit de retarder sa venue : son camion est maintenant réparé mais il avait oublié un chantier avant le nôtre ...
Le problème, c'est qu'à force de traîner, on arrive dans des périodes plus froides et que normalement on ne fait pas d'enduit chaux quand il gèle. Ca ne nous enchante pas non plus de laisser la paille sans autre protection que des bâches, tout l'hiver, pour attendre de meilleures conditions.

dimanche 27 novembre 2011

Les enduits (suite, mais pas encore fin)

Malgré l'aide de plusieurs amis (cette semaine, nous pouvons remercier Myriam, Lydie et Francis) nous n'avons pas encore fini les enduits terre mais ça ne devrait plus tarder : il reste à faire le mur ouest (qui est déjà commencé) et la seconde couche à l'est.
le mur nord, complètement enduit
Nous avons même pris le temps de faire un tour de fenêtre artistique pour l'une des chambres :
Deux arbres stylisés entremêlent leurs branches au dessus de la fenêtre.
Merci à Myriam pour cette œuvre originale qui distingue maintenant clairement notre maison en paille de toutes les autres.
Myriam, signant son œuvre.

Autres nouvelles :
- Les fenêtres arrivent mardi ! Ca tombe bien, car le temps s'est nettement rafraîchi depuis vendredi. Nous pourrons donc travailler un peu plus au chaud.
- Le maçon n'est toujours pas passé installer ses échafaudages pour l'enduit chaux extérieur :-<< Normalement, c'est pour la semaine prochaine, si le camion est réparé ...
- Nous avons enfin réussi à nous faire rembourser l'acompte versé pour le chauffe-eau solaire. Ca n'a pas été sans mal : il a fallu se montrer "persuasif". Il ne reste plus qu'à reprendre notre bâton de pèlerin pour trouver un autre artisan qui sache installer un chauffe-solaire en thermosiphon car ça ne court pas les rues.

samedi 19 novembre 2011

Les enduits avancent bien

Le mur 'est' est terminé.
une vue d'ensemble, avec le mur 'est' au fond et le mur nord à gauche
Il faudra quand même ajouter une deuxième couche de 2 cm parce que certains boîtiers électriques dépassent un peu de l'enduit.

Le mur nord est quasiment terminé également. Il ne sera pas nécessaire de rajouter une seconde couche car l'épaisseur moyenne d'enduit, qui est de l'ordre de 3 cm, suffit largement pour avoir une bonne inertie thermique.
Damien et Marie sur le mur nord
Nous avons même commencé à enduire le mur sud, au dessus d'une des baies vitrées :

Encore merci à Damien, Aude, Gilles et Patou pour leur aide précieuse qui nous a permis d'accélérer un peu le rythme.
la danse des enduiseurs : Patou, Damien et François

Les murs commencent à vraiment bien sécher. C'est le cas par exemple, autour des fenêtres :

Par contre, certaines zones, notamment au nord, sèchent vraiment très lentement. De la moisissure est même apparue par endroit, mais c'est très léger. Il y a également quelques pousses de blé. L'enduit fissure un peu, plus que lors de nos essais, mais rien d'ingérable pour le moment.


En bref :
L'électricien est repassé jeudi et a fait les petites modifications que nous souhaitions. Notamment, il a ajouté des gaines pour la communication entre le tableau des panneaux solaires et le tableau EdF qui sont situés de part et d'autre de la porte de l'atelier :
Il a également installé les gaines et boîtiers à l'étage.

Le maçon n'est pas venu installer les échafaudages pour l'enduit chaux à l'extérieur de la maison :-< Normalement, c'est pour la semaine prochaine, quand son camion sera réparé ...

dimanche 13 novembre 2011

Les enduits intérieurs ont démarré

Cette semaine nous avons (enfin) attaqué les enduits terre proprement dits à l'intérieur de la maison. Et les choses avancent bien : nous avons quasiment fini le mur "est" (du moins une première couche) et bien entamé le nord.

Après quelques tâtonnements, nous avons mis au point notre méthode de production d'enduit :
- Nous mettons à tremper de la terre (dans notre cas, dans à peu près moitié d'eau). C'est la terre décaissée de notre terrain pour les fondations. On ne prend que la terre de profondeur, c'est-à-dire non végétale. On malaxe bien le mélange.
Marie mélange ici avec un bâton. On utilise ensuite le malaxeur.
- On laisse reposer quelques heures, pendant qu'on pose la production précédente.
- Puis nous filtrons dans un tamis (maille 5 ou 6 mm).
On presse bien les paquets d'argile et de cailloux pour récupérer le maximum de terre tamisée et que le résultat ne soit pas trop liquide.
 - Nous chargeons la bétonnière avec la barbotine obtenue, le sable et la paille (dans le cas de notre terre, en proportions égales). Nous laissons tourner quelques minutes et c'est prêt. C'est un peu galère pour vider la bétonnière complètement : notre enduit est très collant, y compris sur les parois de la bétonnière. Mais nous ne voulons pas ajouter d'eau, l'enduit étant déjà relativement humide.

Finalement, nous produisons également notre barbotine en tamisant de la terre qui a trempé et non de la terre sèche : le résultat est satisfaisant et c'est plus rapide.

L'application de l'enduit se passe de la façon suivante :
- Nous protégeons soigneusement tout le bois apparent (solives, liens, tours de fenêtre, etc.).
- Nous recouvrons la zone à enduire avec de la barbotine de façon à humidifier le support et à ce qu'aucun brin de paille n'apparaisse plus.
- Ensuite, nous faisons des colonnes d'enduits dont on vérifie la verticalité avec une règle et un niveau.
Sur le mur de droite, on aperçoit encore le bas d'une colonne.
 - Puis, nous comblons l'espace entre deux colonnes avec de l'enduit. Nous essayons de faire une épaisseur moyenne de 2 à 3 centimètres même si les creux dans la paille font qu'on dépasse parfois les 5 centimètres !

Et on obtient un résultat très plaisant, avec juste le petit peu d'irrégularité qui rend le mur plus souple et plus vivant. De plus, la terre donne une couleur très agréable (que ne rendent pas bien les photos) :

Nous ne sommes également pas mécontents de nos pourtours de fenêtres :
La première fenêtre enduite : les WC, pour s'entraîner.

On a également commencé à inclure gaines et boîtiers dans l'enduit. Ça ne pose pas de problème particulier, même si ça favorise les fissurations au séchage.
le mur de la cuisine

Si on fait un petit bilan des enduits posés cette semaine :
- Ils ne tombent pas.
- Ils fissurent un peu par endroit, mais rien de grave. Il faudra quand même attendre le séchage complet (très lent, même si le temps ensoleillé de ces derniers jours l'accélère fortement) pour se prononcer.
- ils n'ont pas moisi (contrairement au terre-paille de rebouchage). On se dit que c'est peut-être parce qu'il y a moins de paille.

Autre nouvelle : le maçon devrait venir poser ses échafaudages pour enduire l'extérieur de la maison à partir de la fin de la semaine prochaine. Nous l'espérons en tout cas, car ça nous permettra de passer moins de temps à rafistoler les bâches arrachées de temps en temps par le vent.

dimanche 6 novembre 2011

Le rebouchage intérieur est terminé au rez-de-chaussée

 Et c'est tant mieux !
Marie, la frange soulevée par le vent infernal qu'on a eu ces derniers temps, pose les derniers grammes de terre-paille au rez-de-chaussée.
On commençait à trouver le temps long car c'est vraiment fatigant. En particulier, on utilise un mélange terre-paille le plus pailleux possible pour maximiser l'isolation. Un tel mélange ne passe pas à la bétonnière car trop compact. Il faut donc le faire à la main, ce qui implique des heures de malaxage. De plus, pour bien reboucher les espaces, il faut vraiment appliquer le mélange avec force pour le faire pénétrer au maximum dans les creux entre bottes et montants. Enfin, contrairement au rebouchage extérieur, il y a de grandes surfaces à couvrir. Par exemple, les sommiers et les poteaux (qui, à l'extérieur, sont couverts de fibralith) :
Sur l'image : un sommier, un poteau et même une botte (à droite de Marie) qu'il a fallu recouvrir complètement car elle était trop maigre.

On a donc décidé de changer d'activité : on verra plus tard pour le rebouchage de l'étage. Nous attaquons les enduits au rez-de-chaussée :
les premiers décimètres carrés d'enduits
Nous testons une autre technique que celle expérimentée il y a quelques mois pour la fabrication du corps d'enduit : au lieu de tamiser la terre à sec, nous commençons par la faire tremper, puis nous la tamisons et après nous ajoutons le sable et la paille. Cette méthode présente deux avantages immédiats : le tamisage est plus rapide et on peut travailler même quand la terre est humide. Ça donne un mélange qui est assez liquide et qui se pose très facilement. Reste à voir ce que cela donnera au séchage : tenue, fissuration, moisissures ...

Pour la barbotine, nous avons quand même besoin de quelque chose de moins liquide : nous avons donc mis de la terre à l'abri dans le tunnel pour qu'elle reste sèche et que l'on puisse la tamiser à sec :
 Ensuite, nous pouvons faire le mélange avec la quantité d'eau qui nous convient dans le but d'obtenir une consistance de crème fraîche.

Le plombier est passé cette semaine et a commencé à installer les canalisations.
Comme le plus grand ennemi de la paille est l'eau, nous avons évité de faire passer des canalisations dans les murs en paille : il y en aura dans la dalle (comme la gaine blanche sur la photo) et dans les cloisons et même éventuellement en apparent, mais pas dans les enduits.

On utilisera du PER et non du cuivre qui pourrait être corrodé. En effet, de l'eau de pluie circulera dans nos canalisations. Or, l'eau de pluie est plutôt acide. On utilisera également du tube multicouche qui présente de multiples avantages, une plus grande longévité notamment.

dimanche 30 octobre 2011

Les panneaux photovoltaïques sont installés !!!

Ça avait pourtant mal commencé lundi : le vent avait arraché la bâche qui protégeait l'emplacement des panneaux. Le pare-pluie avait même commencé à se déchirer et laissait apparaître la laine de bois :

Pour couronner le tout, la pluie était attendue pour le soir même et il a effectivement plu des cordes.
On a donc passé la journée de lundi à raccommoder le pare-pluie en collant du power tape et en reclouant un liteau :
Les réparations :
Le moindre accroc a été rebouché soigneusement.

On a également dû réarranger les bâches de protection de la paille suite à la déchirure partielle de celles de l'ouest.

Mais, miracle, notre rafistolage a tenu et les charpentiers ont réapparu le mardi.  ils ont pu construire le support pour les panneaux :

Le lendemain, nous avons remonté les panneaux ensemble :
Le dernier panneau est en place.
Nous les avons reconnectés en suivant les instructions du poseur et ça marche : on a 420 volts aux bornes de l'ensemble des panneaux.

Les charpentiers/couvreurs ont alors travaillé sur le pourtour des panneaux :
- pose de profilés en zinc pour assurer l'étanchéité sur les côtés et au dessus,
- taille et pose des tuiles :

Pendant ce temps nous avons reposé les pare-closes, c'est-à-dire les caches qui viennent assurer l'étanchéité entre les panneaux :


Et voilà le résultat :

En parallèle, nous avons continué le rebouchage intérieur et nous avons presque terminé l'ouest. On n'a pas été très vite, évidemment on a été un peu occupés par ailleurs ...

Nous avons reçu le sable pour les enduits intérieurs, nous devrions donc pouvoir commencer bientôt. Mais un nouveau contretemps va nous retarder : la terre, très humide à cause du temps, devient impossible à tamiser.

dimanche 23 octobre 2011

Le solaire c'est la galère !

Après avoir fini de préparer la maison pour l'enduit extérieur, nous nous sommes accordés quelques jours de repos et nous sommes allés dans la famille de Marie, à Marseille. Si on veut tenir sur la durée, il est indispensable de faire une pause de temps en temps. D'autant que nous aurons besoin d'énergie pour faire face à plusieurs problèmes.

En particulier, les panneaux photovoltaïques ne sont toujours pas en place :-<<<<
Le plan initial était de descendre les panneaux pour permettre au charpentier/couvreur de construire un support sur lequel les réinstaller conformément aux prescriptions du fabricant.
François retient le panneau avec une corde depuis la faîtière et Francis, aidé de Pascal,  le réceptionne avant de le descendre le long de l'échelle.
Nous avons descendu les panneaux comme convenu mais le charpentier n'est jamais venu faire son travail et depuis il est totalement injoignable ... Ça fait maintenant une semaine. On ne sait même pas s'il viendra un jour ou s'il faut chercher quelqu'un d'autre.

Résultat :
- L'installateur de photovoltaïque est descendu de Marseille pour rien.
- Il a fallu mettre les panneaux en lieu sûr : on n'allait pas les laisser en libre service sur le chantier. Comme ils ne rentrent pas dans notre voiture il a fallu trouver une solution pour les déplacer. Encore un grand merci à Francis et Marie-Agnès pour nous avoir dépannés avec leur Kangoo.
- On a dû rebâcher le toit :
retour à la case départ ...
Autre joyeuseté : Comme nous n'avions aucune nouvelle de notre installateur de chauffe-eau solaire, nous nous sommes renseignés sur societe.com et on a appris qu'il est en redressement judiciaire :-<<<
Nous essayons d'obtenir une installation rapide et, sinon, l'annulation de notre commande (qui date d'il y a 6 mois, quand même).

Heureusement, pour nous consoler, nous avons de temps en temps de magnifiques spectacles depuis la maison : des couchants incroyables ou des vols de montgolfières :
trois montgolfières autour du château de Castelnau

A part ça, le rebouchage des trous dans la paille se poursuit à l'intérieur de la maison. C'est toujours aussi physique de malaxer le terre-paille à la main et de le presser fortement sur la paille ou contre les montants.
François au rebouchage
 Nous avons maintenant fini l'est et le nord au rez-de-chaussée.
en cours de rebouchage du mur nord
Si on poursuit au même rythme, on devrait pouvoir attaquer les enduits intérieurs dans une semaine. Nous avons déjà commandé le sable ; normalement ... c'est pour lundi.