Monter les cloisons prend un temps non négligeable, d'autant qu'on n'est pas aidés par les circonstances. On dépense encore pas mal de temps et d'énergie à s'occuper du chauffage de la maison, même si un réchauffement significatif de l'atmosphère extérieure nous permet de ralentir un peu la cadence. On perd aussi du temps à attendre les électriciens qui n'ont toujours pas donné signe de vie :-( Et pour finir, malgré l'assèchement sensible de la maison, certains montants d'ossature recommencent à se couvrir de moisissure (à des endroits très localisés, heureusement) . Nous avons donc décidé, bien que ce soit interdit par notre religion, de traiter l'ossature avec un fongicide :
Pas question d'enfermer la laine de bois dans les cloisons avec ce genre d'hôtes indésirables.
Nous avons donc peu avancé :
- un peu de fermacell autour des portes :
- tout le lambris que nous pouvions poser avant l'intervention des électriciens :
Maintenant, on comprend pourquoi c'est important d'avoir un pote électricien (comme la plupart des autoconstructeurs de notre connaissance).
Ayant toujours l'espoir de voir les électriciens arriver un jour, nous avons également commencé à gratter les murs qui sont secs pour enlever les moisissures. Nous nous sommes notamment occupés du mur qui recevra le tableau électrique :
On en a profité pour ouvrir largement les fissures qui apparaissaient, histoire de les reboucher proprement plus tard.
dimanche 26 février 2012
dimanche 19 février 2012
Pose du lambris
Toutes les cloisons ne seront pas fermées par du fermacell. Nous nous sommes également procuré du lambris. Ça permettra de varier l'aspect des murs. Nous avons choisi deux lambris différents : du pin des landes, d'aspect brut, et du peuplier car Marie est tombée amoureuse de ce bois.
Pour une fois, pas besoin de courir la région ou de chercher sur Internet pour les trouver : nous avons acheté le lambris en pin dans une grande surface de bricolage du coin et le peuplier à la scierie voisine. Ça change de tous les matériaux tels que monomur de pierre ponce, fibralith et autre fermacell.
Nous avons bien suivi la recommandation de laisser les paquets de lambris au moins 48 heures dans la pièce avant de commencer à les poser. Puis, nous avons attaqué par le pin des landes, dans les toilettes. Nous avons fait bien attention à l'horizontalité des lames, en particulier la première. Pour les fixer nous avons utilisé ce qui nous a semblé le plus pratique au vu des différentes vidéos de pose de lambris sur Internet : c'est-à-dire des clips agrafés. Ça se met assez vite et c'est absolument invisible une fois le mur fini.
A propos des clips, il faut vraiment prendre les clips pour le bois et non ceux pour les lambris en PVC qui n'ont pas les mêmes dimensions.
Nous avons réalisé un mur complet :
Évidemment, nous n'avons pas attendu les bras croisés pendant 48 heures, et nous avons continué la pose du fermacell. Nous avons d'ailleurs eu quelques découpes assez sympathiques comme avec cette plaque qui doit suivre une solive :
Nous avons aussi fait quelques essais de placement de la laine de bois dans les cloisons d'une chambre. Aucun problème : la laine de bois, de la Holzflex standard, rentre parfaitement dans l'ossature et est bien maintenue par compression entre les montants :
Nous avons suffisamment avancé pour que les électricien puissent venir installer prises et interrupteurs dans les cloisons. Nous espérons d'ailleurs qu'ils ne vont pas trop traîner car sinon nous allons être retardés.
le lambris de peuplier |
Nous avons bien suivi la recommandation de laisser les paquets de lambris au moins 48 heures dans la pièce avant de commencer à les poser. Puis, nous avons attaqué par le pin des landes, dans les toilettes. Nous avons fait bien attention à l'horizontalité des lames, en particulier la première. Pour les fixer nous avons utilisé ce qui nous a semblé le plus pratique au vu des différentes vidéos de pose de lambris sur Internet : c'est-à-dire des clips agrafés. Ça se met assez vite et c'est absolument invisible une fois le mur fini.
A propos des clips, il faut vraiment prendre les clips pour le bois et non ceux pour les lambris en PVC qui n'ont pas les mêmes dimensions.
Nous avons réalisé un mur complet :
Évidemment, nous n'avons pas attendu les bras croisés pendant 48 heures, et nous avons continué la pose du fermacell. Nous avons d'ailleurs eu quelques découpes assez sympathiques comme avec cette plaque qui doit suivre une solive :
Nous avons aussi fait quelques essais de placement de la laine de bois dans les cloisons d'une chambre. Aucun problème : la laine de bois, de la Holzflex standard, rentre parfaitement dans l'ossature et est bien maintenue par compression entre les montants :
Nous avons suffisamment avancé pour que les électricien puissent venir installer prises et interrupteurs dans les cloisons. Nous espérons d'ailleurs qu'ils ne vont pas trop traîner car sinon nous allons être retardés.
dimanche 12 février 2012
Pose du fermacell
Ça y est, nous avons commencé à fermer les cloisons en fixant des plaques de fermacell sur les ossatures bois :
C'est relativement long à poser parce que, pour chaque plaque, il faut :
- Réfléchir (un peu ;-) :
Il faut déterminer l'ordre dans lequel placer les plaques. Par exemple, il faut commencer par les parois sur lesquelles les électriciens auront à intervenir mais surtout ne pas fermer l'autre côté de la cloison pour qu'ils puissent intervenir !
Les plaques étant encombrantes, il ne faut pas fermer toutes les cloisons avant d'avoir fait entrer toutes les plaques nécessaires à l'intérieur d'une pièce.
Il faut aussi faire une sorte de calepinage, c'est-à-dire voir comment optimiser la découpe des plaques pour avoir le moins de chutes possible.
- La couper :
Pour couper les plaques aux bonnes dimensions, nous n'avons rien trouvé de mieux que la scie circulaire. Le problème est que cela produit un nuage de poussière monstrueux. On a donc décidé de faire les découpes à l'extérieur, ce qui implique donc une manutention supplémentaire. Ça marche aussi à la scie égoïne, mais c'est beaucoup plus long et fatigant.
- L'apporter sur le lieu de pose :
Comme c'est lourd et encombrant, il faut vraiment éliminer tout ce qui peut gêner sur le passage. Il faut y aller très doucement car il ne faut pas la lâcher sous peine de la casser. C'est toujours un peu stressant.
- La positionner avec précision :
Ça veut dire, notamment, la plaquer au plafond avec un jeu de cales au sol, sachant que la plaque est toujours aussi lourde!
- La visser :
Il y a quand même une bonne quarantaine de vis par plaque entière. A ce propos, nous avons commencé par utiliser des vis fermacell de 55 mm : c'était une vraie galère pour les faire entrer dans le bois des ossatures. Comme notre revendeur a refusé de nous les échanger avec des 30 mm, nous sommes retournés à nos vis habituelles, les Rocket à embout torx, qui sont de toute façon beaucoup plus confortables à placer que les vis fermacell, qui sont à tête cruciforme.
Pour certaines cloisons, nous ajoutons du liège entre l'ossature et le fermacell, il faut donc le temps de découper les bandes de liège et de les coller sur les lisses et les montants :
Nous avons également commencé à placer de la laine de bois pour l'isolation du cellier :
Pour compléter le tout, nous continuons à chauffer la maison pour l'assainir et nous passons donc aussi pas mal de temps à entretenir le feu du poêle. D'ailleurs, les murs sèchent maintenant à vue d’œil.
Par rapport à un lambris, l'avantage de la taille des plaques est quand même que l'on couvre rapidement des surface importantes.
la première plaque ! |
- Réfléchir (un peu ;-) :
Il faut déterminer l'ordre dans lequel placer les plaques. Par exemple, il faut commencer par les parois sur lesquelles les électriciens auront à intervenir mais surtout ne pas fermer l'autre côté de la cloison pour qu'ils puissent intervenir !
Les gaines de l'angle ressortirons en dehors de la pièce. |
Il faut aussi faire une sorte de calepinage, c'est-à-dire voir comment optimiser la découpe des plaques pour avoir le moins de chutes possible.
- La couper :
Pour couper les plaques aux bonnes dimensions, nous n'avons rien trouvé de mieux que la scie circulaire. Le problème est que cela produit un nuage de poussière monstrueux. On a donc décidé de faire les découpes à l'extérieur, ce qui implique donc une manutention supplémentaire. Ça marche aussi à la scie égoïne, mais c'est beaucoup plus long et fatigant.
- L'apporter sur le lieu de pose :
Comme c'est lourd et encombrant, il faut vraiment éliminer tout ce qui peut gêner sur le passage. Il faut y aller très doucement car il ne faut pas la lâcher sous peine de la casser. C'est toujours un peu stressant.
- La positionner avec précision :
Ça veut dire, notamment, la plaquer au plafond avec un jeu de cales au sol, sachant que la plaque est toujours aussi lourde!
- La visser :
Il y a quand même une bonne quarantaine de vis par plaque entière. A ce propos, nous avons commencé par utiliser des vis fermacell de 55 mm : c'était une vraie galère pour les faire entrer dans le bois des ossatures. Comme notre revendeur a refusé de nous les échanger avec des 30 mm, nous sommes retournés à nos vis habituelles, les Rocket à embout torx, qui sont de toute façon beaucoup plus confortables à placer que les vis fermacell, qui sont à tête cruciforme.
Pour certaines cloisons, nous ajoutons du liège entre l'ossature et le fermacell, il faut donc le temps de découper les bandes de liège et de les coller sur les lisses et les montants :
Nous avons également commencé à placer de la laine de bois pour l'isolation du cellier :
Marie peaufine la mise en place de la laine de bois pour le cellier. |
Pour compléter le tout, nous continuons à chauffer la maison pour l'assainir et nous passons donc aussi pas mal de temps à entretenir le feu du poêle. D'ailleurs, les murs sèchent maintenant à vue d’œil.
Par rapport à un lambris, l'avantage de la taille des plaques est quand même que l'on couvre rapidement des surface importantes.
samedi 4 février 2012
Alerte à la moisissure !
Cette semaine, nous avons eu droit à une attaque en règle des moisissures. Il y en a depuis un moment sur les enduits terre et ça avait un peu gagné les solives. Mais là, une partie importante de l'ossature que nous venions de finir a commencé à se retrouver ornée de tâches blanches, noires, oranges, verdâtres ... avec des poils ou non. En plus, certaines tâches ressemblaient à de la mérule, champignon qui a la mauvaise habitude de se nourrir de bois :-<<<<<<<<<<< On en était arrivé à se demander si on n'allait pas virer l'ossature bois pour la remplacer par des rails métalliques. En tout cas, pas question de fermer les cloisons dans cette situation.
Pour en arriver là, on a fait deux erreurs (au moins) :
- la première est de ne pas avoir chauffé la maison pour accélérer le séchage des enduits,
- la deuxième est de ne pas avoir demandé plus explicitement du bois sec à la scierie pour faire l'ossature.
On a eu du bois relativement humide, qui s'est fait un plaisir d'attraper les moisissures ambiantes.
Heureusement, un voisin compréhensif nous a prêté un poêle qui dormait dans sa cave. Nous l'avons installé dans la maison et depuis deux jours nous le faisons tourner à plein régime. Merci Helmut !
Pour faire bonne mesure, nous avons également ajouté deux petits radiateurs électriques. En fait, le seul traitement efficace contre les moisissures est de les priver d'eau. Donc, en plus du chauffage, nous tartinons les montants et les lisses de chaux qui, comme nous l'avions expérimenté sur notre peau, a un pouvoir dessicant très marqué.
Depuis que nous chauffons et chaulons, la moisissure ne progresse plus. Autre intérêt de chauffer : c'est quand même plus sympa de travailler au chaud, d'autant que dehors il fait régulièrement -6°C en ce moment ! En plus, ça nous permet de rester le midi manger sur place :
Nous espérons pouvoirs poursuivre la construction des cloisons la semaine prochaine, d'autant que nous avons été livrés des plaques de fermacell lundi :
A propos du fermacell, c'est hyper fragile ! En tout cas, il ne faut pas acheter de plaques en 2,80 mètres, non pas parce que c'est trop lourd mais parce que c'est intransportable, à moins d'être quatre : deux aux extrémités, et deux pour soutenir le milieu de la plaque qui, sinon, se casse en deux dès qu'on la soulève. On s'était vraiment fait ch... à trouver le magasin qui vend le fermacell en 2,80m, tout ça pour être obligé de le couper en deux pour pouvoir le transporter ...
Pour en arriver là, on a fait deux erreurs (au moins) :
- la première est de ne pas avoir chauffé la maison pour accélérer le séchage des enduits,
- la deuxième est de ne pas avoir demandé plus explicitement du bois sec à la scierie pour faire l'ossature.
On a eu du bois relativement humide, qui s'est fait un plaisir d'attraper les moisissures ambiantes.
Heureusement, un voisin compréhensif nous a prêté un poêle qui dormait dans sa cave. Nous l'avons installé dans la maison et depuis deux jours nous le faisons tourner à plein régime. Merci Helmut !
Le poêle, un De Dietrich d'époque, que nous avons connecté à notre Poujoulat. |
Depuis que nous chauffons et chaulons, la moisissure ne progresse plus. Autre intérêt de chauffer : c'est quand même plus sympa de travailler au chaud, d'autant que dehors il fait régulièrement -6°C en ce moment ! En plus, ça nous permet de rester le midi manger sur place :
Le poêle sert aussi à chauffer la gamelle. |
A propos du fermacell, c'est hyper fragile ! En tout cas, il ne faut pas acheter de plaques en 2,80 mètres, non pas parce que c'est trop lourd mais parce que c'est intransportable, à moins d'être quatre : deux aux extrémités, et deux pour soutenir le milieu de la plaque qui, sinon, se casse en deux dès qu'on la soulève. On s'était vraiment fait ch... à trouver le magasin qui vend le fermacell en 2,80m, tout ça pour être obligé de le couper en deux pour pouvoir le transporter ...
grrrr ... |
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