Pour la fermer, nous utilisons deux types de panneaux :
- de l'OSB (le même que celui utilisé pour la sous-toiture) :
L'OSB posé sur le bas de l'arbalétrier. On aperçoit la laine de bois en haut à droite de la photo, à l'endroit où il n'y a pas encore d'OSB. |
Le fibralith est constitué de fibres de bois enrobées de ciment. En plus d'offrir une bonne accroche au futur enduit chaux, le fibralith a une résistance thermique intéressante (R = 0,6 m²K/W pour une épaisseur de 5 cm). En plaçant une couche d'OSB de 1,6 cm et deux couches de fibralith de 5 cm sur l'arbalétrier, nous fermons le toit en rattrapant le niveau de la paille.
La découpe de l'OSB et du fibralith se fait sans problème avec une scie circulaire mais la coupe du fibralith produit pas mal de poussière. La pose des panneaux se fait avec des vis à bois classiques. Dans le cas du fibralith, il y a quand même une petite difficulté : celle de trouver les bonnes rondelles. Le constructeur (Knauf) préconise des rondelles de 4 cm de diamètres qui sont difficiles à trouver, du moins avec un diamètre intérieur suffisamment petit pour ne pas laisser passer la tête de la vis ! En désespoir de cause, nous avons opté pour des rondelles de 3 cm, ce qui nous semble suffisant vu que nous plaçons les panneaux verticalement alors qu'ils servent typiquement pour réaliser des plafonds (types parking).
Les charpentiers nous ont fait une belle structure bien compliquée (en particulier, avec les W de contreventement), ce qui nous impose des découpes savantes et un peu prises de tête :
La pose des panneaux n'est pas une mince affaire car tout se passe au minimum à 3 mètres du sol et ça peut monter à 7 mètres ! Pour le moment, nous travaillons avec des échelles et, pour les opérations délicates comme la mise en place d'un panneau, nous nous assurons avec du matériel d'escalade (corde, harnais ...). Nous espérons pouvoir nous faire prêter des échaffaudages sous peu.
Marie au sommet de l'échelle, assurée par le photographe. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire