dimanche 10 juillet 2011

La couverture

A peu de chose près, nos charpentiers/couvreurs ont fini leur travail. Un survol rapide de ce qu'ils ont réalisé avant de partir :

Les tuiles
Marie et moi n'étions pas complètement d'accord sur le type de tuiles : plates ou mécaniques. Heureusement, notre terrain étant situé en zone protégée (ZPPAUP vallée de la Dordogne), c'est l'architecte des bâtiments de France (ABF) qui a choisi pour nous lors de l'obtention du permis de construire : des tuiles plates 20x30 type Vieux Pays Manoir, de chez Terreal. C'est vrai que le résultat est sympa, même si le porte-monnaie en a pris un coup. D'un autre côté, ce choix est cohérent avec la pente du toit d'au moins 45° (elle aussi imposée par l'ABF ...) qui serait trop importante pour des tuiles mécaniques.

Pour résumer rapidement la pose : Alexandre et Jérôme ont commencé par mettre les tuiles de rives, scellées au mortier.
Alexandre, en train de peaufiner le scellement. Le coffrage à base de liteaux est encore en place.
Ensuite, ils ont rempli l'espace entre les deux bords.
Non, ce n'est pas moi qui ai demandé un petit sourire pour la photo.
Sans attendre que tout soit couvert, ils se sont occupés de ce qui dépasse du toit : la lucarne (qu'il a fallu aussi couvrir), la cheminée et le vélux. En effet, on se déplace plus facilement sur les liteaux que sur les tuiles.
Chacun de ces éléments a fait l'objet d'un traitement d'étanchéité soigneux. On voit le zinc en haut à gauche de la lucarne.
Placer des tuiles entières, ça va assez vite, surtout avec la grue qui les met à portée de main. Mais, ça ralentit un peu quand on se rapproche d'un bord et qu'il y a des découpes :

Jérôme coupe à la meuleuse les tuiles pour le bord de la lucarne.
Les tuiles faîtières ont également été scellées au mortier :

Le scellements des tuiles donne un résultat très esthétique mais ça implique des contraintes sur la position des capteurs solaires qu'on ne peut pas coller au bord du toit car les tuiles proches du bord ne peuvent pas être enlevées sans risquer de les casser ou de casser le scellement.

La gouttière
Comme nous voulons récupérer l'eau de pluie, nous avons décidé de mettre les descentes de gouttière uniquement à l'est, à l'endroit où nous enterrerons la cuve. Le toit est long (~16m), on a donc été obligé de réduire la pente de la gouttière au minimum. Nous verrons ce qui se passe en cas de grosse pluie ...
Jérôme au soudage de la gouttière

La cheminée
Nous avons suivi l'avis d'Alexandre et avons opté pour un Poujoulat, ce qui revient à beaucoup moins cher que de maçonner une vraie cheminée en briques.

Le vélux
Un de nos objectifs étant de profiter au maximum de la lumière solaire, nous avons mis un vélux pour apporter un complément d'éclairage dans le grenier.

Et voila le toit fini :

le toit nord, avec le Poujoulat (et son chapeau béarnais, commande express de Marie), le vélux et les tuiles chatières de ventilation de la toiture

Avant de partir, les charpentiers ont aussi construit le rangement en bois, mais ça fera l'objet d'un autre message.

2 commentaires:

  1. Très bon article! J'ai découvert votre blog par hasard et j'y ai pu trouver des informations qui m'ont aidé pourmon travail actuel. MERCI.
    refaire toiture

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    1. Très heureux que notre blog sans prétention ait pu vous être utile.
      Marie et François.

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