Nous faisons donc très attention à bien boucher l'espace entre le plancher et la paille. A ce propos, il est préférable de faire ce que nous n'avons pas fait :-( c'est-à-dire de bien calculer l'espace entre la solive et le mur en paille. Il faut laisser un espace suffisant pour pouvoir passer la main pour placer l'enduit ou alors faire en sorte que la paille vienne butter sur la solive pour qu'il n'y ait pas besoin de l'enduire à ce niveau-là. On fera mieux pour la maison suivante ...
Comme pour les murs du rez-de-chaussée, nous enduisons en trois étapes :
1. Remplissage des trous profonds avec des feuillets de paille.
2. Remplissage des creux restants avec un mélange terre paille :
Le terre-paille entre les bottes et pour fermer le dessus. |
Nous procédons comme pour le rez-de-chaussée, sauf que ça se passe plié en deux, coincé entre le sol et le rampant. En plus, il faut monter la terre à l'étage. C'est donc globalement fatigant (refrain connu). Heureusement que des amis que nous on prêté une poulie :
C'est bien pratique d'avoir une charpente apparente pour accrocher la poulie. |
Et dans la bonne humeur en plus. |
- continué les joints de tomettes (le séjour est terminé !),
- commencé à passer les tomettes à l'huile dure,
La couleur des tomettes fonce un peu mais le résultat est plaisant.
- lasuré le lambris de la chambre,
Nous avons utilisé une hydrocire décorative. Le résultat global est plutôt sympa (blanchissement global du lambris) mais c'est délicat à poser, le pinceau séchant trop rapidement, ce qui laisse des traces peu esthétiques.
- installé le robinet d'eau potable :
Le robinet eau potable, à côté du robinet pour les autres usages de la cuisine. |
Le filtre associé, sous l'évier. |
Autres news :
- La société sous-traitante envoyée par ERDF est passée nous raccorder au réseau ! Enfin ... on a failli être raccordé. Il doit y avoir quelques petits problèmes de communication au sein de cette société car, alors qu'il fallait creuser une tranchée entre le poteau électrique (situé sur notre terrain) et le coffret de branchement (qui, lui, doit se trouver en limite de propriété), ils sont venus sans mini-pelle ... Ils n'ont donc pu installer que les coffrets intérieurs :
On a donc maintenant trois nouveaux boîtiers dans l'atelier : le compteur de consommation, le compteur de production (pour les panneaux photovoltaïques) et le compteur de non-consommation (des fois qu'on essaierait de ne pas revendre toute notre production à EDF). A propos, l'utilisation de chevilles en "queue de cochon" permet de fixer sans problème des objets légers, comme les compteurs, dans notre enduit terre.
Heureusement, les terrassiers sont passés un peu plus tard dans la semaine, de façon d'ailleurs totalement impromptue, pour creuser la fameuse tranchée (non sans se demander si leur petite mini-pelle suffirait), passer le câble et installer le coffret de branchement :
On espère que les techniciens vont repasser prochainement pour finir les raccordements :
Le câble attend sagement au pied du poteau d'aller rejoindre le sommet. |
- Le plombier est revenu cette semaine et a continué l'installation de notre "usine à gaz" de récupération d'eau de pluie :
Il a notamment ajouté le système de sécurité manque d'eau. C'est une sonde qui détecte quand le niveau d'eau descend en dessous d'un certain seuil dans les cuves et qui peut couper l'alimentation électrique de la pompe. Il a aussi installé le pressostat, qui permet de déclencher la pompe quand la pression devient trop faible dans le ballon et de l'arrêter quand la pression maximale est atteinte. Il a également branché le filtre à 10µ que nous avions acheté. Pour le moment, ça ne fonctionne pas car l'électricien n'est pas passé faire les branchements. Le plombier a aussi amorcé la pompe, ce qui n'est pas une mince affaire vu le temps que ça lui a pris.
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