une fenêtre de la face sud |
une vue de la façade nord "rebouchée" |
Au cours de la semaine nous avons fait quelques observations intéressantes. Par exemple, il ne faut pas laisser tremper un mélange terre-paille tout le week-end, sinon, fermentation garantie (type ensilage) ! Heureusement, après quelques jours et un début de séchage, l'odeur disparaît.
Autre observation : quand l'enduit est bien humide, et principalement dans les zones à l'ombre ou mal ventilées, des moisissures blanches apparaissent à la surface du terre-paille. Normalement, elles disparaîtront quand l'enduit sera sec.
Nous avons également constaté des variations de consistance importantes de la barbotine en fonction des changements d'humidité entre le matin et l'après-midi et d'un jour sur l'autre. Avec 3 terres et 2 eaux, on obtient parfois quelque chose de beaucoup trop liquide. On peut alors quasiment passer à 4 terres pour 2 eaux.
A propos de barbotine, nous avons maintenant un malaxeur, prêté par Frank, un ami du réseau d'entraide local. C'est beaucoup plus pratique que la bétonnière, notamment quand il faut ajuster le mélange, c'est-à-dire rajouter de la terre quand il est trop liquide.
Marie reprenant un mélange trop liquide |
le plafond du rez-de-chaussée. Nous l'avons d'ailleurs (enfin) terminé ! On commençait à trouver que cela traînait depuis trop longtemps et nous voulions savoir si nous avions assez de volige pour finir. C'est maintenant chose faite.
Résultat : ce week-end, repos total pour avoir une chance de tenir le choc pour la suite ...