La lisse basse
Son rôle est d'éviter un contact direct de la paille avec le soubassement. En effet, celui-ci peut être relativement froid et on pourrait avoir de la condensation.
Nous avons fixé les planches avec des goujons de 8/75, tous les mètres. Ce n'est pas la peine de mettre des goujons plus gros car il n'y a pas d'effort sur la lisse basse. Par contre, vu l'épaisseur de la lisse (4 cm) il aurait mieux valu en prendre des plus longs.
Pour éviter les remontées humides potentielles depuis le soubassement, nous avons déroulé une rupture de capillarité avant de placer la lisse basse. C'est une feuille de polyéthylène, utilisée de façon classique dans ce but.
Nous avons fait une double lisse basse et nous avons mis du liège, qui est imputrescible, entre les deux lisses pour améliorer l'isolation.
La double lisse et le liège au milieu. On aperçoit également la rupture de capillarité. |
Les montants verticaux
La paille viendra se coincer entre deux montants ou entre un montant et un poteau de la charpente :
Ici, trois montants entre deux poteaux. |
La lisse haute
Au nord et au sud les colonnes de bottes vont s'arrêter à la panne sablière. Comme celle-ci est trop étroite, nous sommes obligés de rajouter une lisse haute vissée sur la panne.
Marie à la visseuse |
P.S. La rhubarbe se plaît vraiment en Corrèze : la dernière récolte a produit près de trois kilos de tiges qui sont déjà transformés en compote et en confiture !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire